lundi 17 décembre 2007

WANTED


























































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































































LIBERTÀ PER TUTTI I PATRIOTTI
Couleur verte : condamnés
Couleur grise : Libre, libéré sous contrôle judiciaire


ACQUAVIVA François XavierNé en 1966, agent touristique, Calvi, en préventive depuis Mars 2003
7 ans Libéré première semaine de novembre 2007

ALBERTINI Jean Christophe en détention préventive depuis le 8 juillet 2005
LIBARU

ALBERTINI Pierre Jeancommerçant, Calvi, en détention depuis mars 2003
6 ANS de prison en semi liberté

ALESSANDRI PierreNé en 1958, agriculteur, Carghjese, incarcéré depuis mars 1999.
1792 EPERPÉTUITÉ
MC /CD LannemezanRue des SaliguesBP 16665307 Lannemezan Cedex

AMPART Jean ClaudeIncarcéré depuis 2000
10 ANS DE PRISONCONDITIONNABLE
CD DE DRAGUIGNAN

Né en 1976, commerçant, Calvi, en détention depuis Mars 2003
9 ANS DE PRISON
5689A Cellule 58
Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX

ANDRIUZZI Vincentenseignant, Monte, en détention préventive depuis Mai 1999.
30 ANS DE PRISON en 2003, puis Acquittement dans le procès Erignac en 2006 mais condamné à 8 ans ferme en Février 2006 pour les attentats de 2006. Le parquet a fait un pourvoi en cassation.
Libéré le mardi 21 Mars après une demande de remise en liberté

ANGELOTTI Stéphanepompier professionnel, Orezza, en préventive depuis novembre 2005
D5 cellule G 245, écrou 345 369 B
Maison d'arrêt de Fleury-Merogis7,allée des peupliers91705 Fleury-Merogis

BACCI Fabriceemployé, Balogna, en détention préventive depuis Octobre 2003
323 968 Q D1 / D 208PREVENTIVE
Maison d'arrêt de Fleury-Merogis7,allée des peupliers91705 Fleury-Merogis

BIANCHI Lucien
Bianchi était en préventive depuis (...) il a été condamné à 4 ans dont 2 ferme le 30 mars 2006. Libéré fin Mars 2006

BIANCHINI Erichôtelier, Bunifaziu, en détention préventive depuis juillet 2004
Assigné à résidence en ile de france

341 870 YPREVENTIVEMaison d'arrêt de Fleury-Merogis7,allée des peupliers91705 Fleury-Merogis

BIANCO Ricardoemployé, Ulmetu, incarcéré depuis décembre 1999, conditionnable
Condamné à 8 ans de prison
Libéré fin Mars 2006

BATTESTINI Paul Françoisemployé, Bastia, en détention préventive depuis juillet 2003
N°320 907 N D5PREVENTIVE
Maison d'arrêt de Fleury-Merogis7,allée des peupliers91705 Fleury-Merogis


BERNARD FREDERICemployé, Casinca, en détention depuis décembre 2002
314 883 G7 ans
Maison d'arrêt de Fleury-Merogis7,allée des peupliers91705 Fleury-Merogis

CALENDINI Ulysse retraité, Bastia, en détention depuis janvier 2003
5713
7 ans DE PRISON
Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX

CAMPANA Cédricartisan, Corti, en détention depuis Mars 2003
4 ans
Le 17 novembre 2006, Cédric Campana, 38 ans en détention préventive depuis mars 2003 a été libéré en provisoire et assigné à résidence dans le Var, puis de retour en Corse.

CASANOVA Jean Charles En préventive depuis octobre 2005 (manifestation du 1er Octobre 2005)incarcéré le 14 novembre 2006 (incidents manifestation SNCM)
Jean Charles Casanova a été libéré la semaine du vendredi 17 février 2006. 5 mois de préventive.
1 AN FERME

CASANOVA PIERREgérant de société, Bastia, en détention préventive depuis Janvier 2003
N 281 951 U PREVENTIVE
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

CASIMIRI Dominiqueemployé, Borgu, en détention préventive depuis novembre 2003
324 681 Q D2 Cell 213PREVENTIVE
Maison d'arrêt de Fleury-Merogis7,allée des peupliers91705 Fleury-Merogis


CASOLASCO Thierryélectricien, Aiacciu, incarcéré depuis Octobre 2001, Conditionnable
Avait été condamné à 5 ANS
Libéré

CASTELA Jean enseignant, Luri, en détention préventive depuis novembre 1998
30 ANS DE PRISON en 2003, puis Acquittement dans le procès Erignac en 2006 mais condamné à 10 ans ferme en Février 2006 pour les attentats de 1994. Le parquet a fait un pourvoi en cassation.
Libéré le mardi 21 Mars 2006

Castreno Patrick coiffeur, Sant'Andria di u Cutone, incarcéré depuis septembre 2000
574215 ANS DE PRISON
CD de BorguLieu dit Canavaghju20 290 Borgu
transféré en Corse en Novembre 2007

CASULA Jean ChristopheNé en 1975, cuisinier, U Viscuvatu, en détention depuis Décembre 2002
11 ANS DE PRISON
5728
Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX

CIANELLI Gérardmédecin, Olmi è Capella, incarcéré depuis mai 2002
489410 ANS DE PRISON
SEMI LIBERTE
Libéré avec bracelet électronique en Septembre 2007 (le lundi 3 septembre)
Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX

COLONNA Yvan éleveur, Carghjese, en détention préventive depuis juillet 2003.
914 600 D3 Cellule 13PREVENTIVE
Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

CONFAIX PIERREen détention provisoire depuis janvier 2005
Libéré sous contrôle judiciaire

CONTADINI Paul André employé, Bastia, en détention préventive depuis novembre 2003
94261 DIV 1 Cellule 480
Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

COURBEY-MARTINI CédricNé en 1973, éleveur, Lucciana, incarcéré depuis septembre 2001, condamnés à 3 ans puis 4 ans, et en détention provisoire.
284 162 bat D24 ANS FERME / 5 ANS FERME
En semi liberté depuis septembre 2007

Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX


FELICELLI Christiancommerçant, en détention provisoire depuis décembre 2002
6 ANS
Libéré en juin 2007


FABRI PhilippeEmployé, Cervioni, incarcéré depuis septembre 2000
N° 11356
20 ANS DE PRISON
Maison Centrale de Poissy17, rue de l’abbaye78300 Poissy
Se retire de la liste des prisonniers politiques. Suite à la tentative d'assassinat il a été transféré de prison a poissy

FERRANDI Alain employé, Conca, incarcéré depuis mai 1999

N° 11355 PERPETUITE
Maison Centrale de Poissy17, rue de l’abbaye78300 Poissy

commercial, Lucciana, en détention préventive depuis janvier 2003
7 ans
Libéré en juin 2007


employé, Nebbiu, en détention préventive depuis janvier 2004.
Libéré le 5 mai 2006.Interdiction de quitter la Moselle avant le procès.
3 ans
LIBRE

Incarcéré depuis 2005 ??
Libération sous contrôle judiciaire en Juin 2006

En détention depuis le 18 janvier 2006
Maison d'arrêt de bois d'arcy
Procès le 29 novembre 2006
2 ans dont un avec sursis
libéré le 12 décembre

GIANNINI Nicolasemployé, Campuloru, en détention préventive depuis janvier 2002
3 ans
Libéré en juin 2007

GOROVENKO JEAN PASCAL en détention provisoire depuis Mars 2005
Après un an de détention préventive, Jean Pascal Gorovinko a été enfin libéré fin Mars 2006.

Graziani Dominique employé, Borgu, en détention préventive depuis janvier 2004
N° 911 693 +D2 NPREVENTIVE
Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

Gristi Julien lycéen, incarcéré depuis octobre 2005, 8 mois de prison ferme
Libéré en février 2006

Guerrini GérardEn détention préventive depuis décembre 2005
Transféré en novembre 2007 à

MA VILLEPINTE
av Vauban
93420 Villepinte cedex

N°19401


Guerrini JulienEn détention préventive depuis décembre 2005
Libéré sous contrôle judiciaire en Juin 2006

Guerrini LeoEn détention préventive depuis décembre 2005
Libéré en Mai 2006 : 5 ans d'interdiction de retour en CORSE

Guerrini PierreEn détention préventive depuis Décembre 2005
Libéré sous contrôle judiciaire en juin 2006

IACOUZZO NICOLAS en détention provisoire depuis le 18 Mars 2005
N° 918 181
D1 Cellule 486
Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

ISTRIA Marcelemployé, Urbalaconu, incarcéré depuis Mai 1999.
N°4009 - C12-12320 ANS DE PRISON
MC Saint-Maur standard 02 54 08 29 00 Bel-Air 36255 Saint-Maur Cedex Fax : 02 54 29 30 93

LANDO MICKAELNé en 1983. En préventive depuis le 14 mai 2007, Employé de Mairie, Coti Chjavari
N° 931 141 1ère Division Cellule 122 Maison d'arrêt de Fresnes Allée des Thuyas 94261 Fresnes Cedex

en préventive depuis Mai 2006 (interpellé le 7 mai)
924710Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

LECA Stefane né en 1972, 35 ans, employé, Casinca, en détention depuis décembre 2002
279 165 B 7 ans
Se retire de la liste du CAR
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

LECCIA FABRICEen détention provisoire depuis janvier 2005
Libéré sous contrôle judiciaire

LEROUVILLOIS Anthony interpellé en Octobre 2005, suite aux incidents de la manifestation STC-SNCM

Libéré en janvier 2006
Procès en novembre
1 an ferme laissé en liberté

MARANELLI Didier comptable, Cristinacce, incarcéré depuis Mai 1999
4058 C32 cel 34025 ANS DE PRISON
MC Saint-Maur standard 02 54 08 29 00 Bel-Air 36255 Saint-Maur Cedex Fax : 02 54 29 30 93

MARCELLESI FELIX employé, Figari, en détention préventive depuis juillet 2004.
N°283 065 c 105 DIV2PREVENTIVE
Se retire de la liste du CAR fin Aout 2007
Libéré sous contrôle judicaire en résidence surveillée à Paris début septembre 2007


MARCHINI Antoine employé, U Viscuvatu, en détention depuis décembre 2002
279 166 D1 12 ANS
Se retire de la liste du CAR suite à ses déclaration contre la lutte armée
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

MARTINETTI Didieren détention préventive depuis janvier 2005
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

MELICUCCI Edmondcommerçant, Grussetu, incarcéré depuis novembre 2002, condamné à 4 ans de prison
Libéré sous contrôle judiciaire : Bracelet électronique. Condamné à 4 ans de prison ferme

MOSCONI Jacquesemployé, Bastia, en détention depuis janvier 2004.
Libéré en octobre 2006
4 ANS DE PRISON

NEGRONI andrégérant de société, Niolu, en détention depuis décembre 2003
5 ANS DE PRISON
Libéré

ORSINI OLIVIER en détention préventive depuis janvier 2004
Libéré en octobre 20065 ANS DE PRISON
centre régional pénitentiaire de perpignan

OTTAVIANI Martin employé, A Riventosa, incarcéré depuis Mai 1999
N°104 13 U20 ANS DE PRISON
se retire de la liste des prisonniers politiques
MA / MC Moulins-YzeureLes GodetsBP 2403401 Yzeure Cedex

PAOLI Charles Philippe en détention depuis avril 2004
Libéré en Octobre 2006 avec interdiction de retourner en Corse
SEMI LIBERTE
6 ANS DE PRISON
Maison d'arrêt de la santé

PASQUALAGGIDominique AugustinEnseignant, en préventive depuis janvier 2006
Libéré pour raisons Médicale sous controle judiciaire le 25 septembre 2007
Dominique Pasqualaggi7 square paul claudel 92390 villeneuve la garenne.

PERALDI ANTOINEincarcéré en préventive depuis Aout 2006
Aucune liste politiqueVictime de la répression
PERALDI Joseph reporter photographe retraité, Aiacciu, incarcéré depuis février 2000. 5 ans de préventive! puis condamné à 15 ans ferme
4831 B CELL 4815 ANS DE PRISON
Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX

PERETTI OLIVIERNé en 1974, en préventive depuis le 8 septembre 2007 (interpellé le 4 septembre)
N°933091 Cellule 350
Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

PES Antoine En détention préventive depuis Avril 2004.
916 586 Div 2 Cell 397PREVENTIVE
Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

Né le 27 décembre 1980, 27 ans, Plombier, marié, 1 enfant, en préventive depuis Mai 2006 (interpellé le 7 mai)
287193CELL 130 DIV 1Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

Pieri Charles cadre de société, en détention depuis décembre 2003, 10 ans lors du premier procès et 8 ans en appel
N°3880Cellule 153Centre de Détention de la FarlèdeBP543Toulon Cedex 9830418 ANS DE PRISON

Interpellé le 27 Mai 2006, en prévention depuis mai 2006.
N 288551 bloc A cellule 333
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

en préventive depuis Mai 2006 (interpellé le 7 mai)
287208Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

RAMOIN-LUCIANI Jean Françoisgérant, Prupià, incarcéré depuis novembre 2000
N°5720
Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX
13 ANS DE PRISON

en détention préventive depuis février 2004
Libéré en Octobre 2006, bracelets électronique à sa sortie de prison5 ANS DE PRISON
Borgo

RUGGIERI ALAINIncarcéré en préventive depuis janvier 2007
Aucune liste politiqueVictime de la répression
Patron pécheur, incarcéré depuis février 2000, condamné à 6 ans, puis à 8 ans, avec une année de confusion, puis 14 ans de prison
Pris en compte par le CAR en septembre 2007
288 510
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

6 ans de prison / 8 ans de prison / 14 ANS DE PRISON soit 27 ans de prison

antiquaire, Lucciana, incarcéré depuis mai 2002
N°5405
Maison d'arrêt de Borgo BP 1620290 Borgo CEDEX
8 ANS DE PRISON

SANTINI DUMENICUNé en 1988, 19 ans, incarcéré le 31 octobre 2007
Maison d'arrêt de Fleury-Merogis7,allée des peupliers91705 Fleury-Merogis

Palneca, incarcéré depuis avril 1996.
185828 ANS DE PRISON
MC /CD LannemezanRue des SaliguesBP 16665307 Lannemezan CedexFax : 05 62 98 54 32standard 05 62 50 13 20

employé, Murateddu
Libéré en Octobre 2006, bracelets électronique à sa sortie
4 ANS DE PRISON
Borgo

Pierre TONAPANEn préventive depuis Juillet 2004
283 098 B 119PREVENTIVE
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14

Turchi François Enseignant, En détention préventive depuis janvier 2001, condamné à 8 ans ferme le 30 mars 2006
N°911136, Div.3, Cellule 3538 ANS FERME Mars 2006
Maison d'arrêt de FresnesAllée des Thuyas94261 Fresnes Cedex

VERSINI Joseph Antoineéleveur, Cristinacce, incarcéré depuis Mai 1999
10 545 cell 33315 ANS DE PRISON
se retire de la liste des prisonniers politiques du C.A.R
MA / MC Moulins-YzeureLes GodetsBP 2403401 Yzeure Cedex

VERSINI Jean Michel25 ans, Marignana, employé, en détention préventive depuis Mars 2005
284 885 DIV 1 Cell 115.PREVENTIVE
Maison d'arrêt de la santé42, rue de la santé75674 Paris cedex 14
ADRESSES CARCERALES DES EMPRISONNES POUR DELITS POLITIQUES (toutes listes confondues)Le site ne possède pas toutes les photos des prisonniers politiques ni tous les noms. Quelques Photos et informations ont été prise en accord avec le site du Comité Anti Répression (C.A.R)
SO PATRIOTTI SO INCARCERATI
LISTE NON OFFICIELLE, NON EXHAUSTIVE
Merci de mettre sur les adresses les prénoms en Français sous peine de refus de transmettre le courrier aux prisonniers politiques.
lundi 19 novembre 2007 15:06:16
L'ETAT ANNONCE 154 arrestations dans le "milieu nationaliste

les liens

Associu Sulidarità Corsa ( 287 visites depuis le 08-09-2006 )
La philosophie "Sulidarità Corsa" est née d'un collectif d'adhérents de l'A.C.C.E.S. et regroupe les personnes et les associations qui se reconnaissent dans une démarche corse, puisant ses ressources dans des traditions séculaires de solidarité.
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CUNSULTA . NET ( 241 visites depuis le 07-09-2006 )
CUNSULTA . NET - le site des citoyens corses pour la démocratie directe
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CUNSULTA NAZIUNALE ( 237 visites depuis le 08-09-2006 )
Instaurer une démocratie directe : Donner à chaque membre de la communauté corse un égal droit à la parole.
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Luce Caggini ( 179 visites depuis le 27-12-2006 )
J’ai créé ce blog pour partager mes émotions avec tous ceux qui sont loin de leur terre de naissance .Mon travail d'artiste consiste essentiellement à évoquer cette Algérie magique que trente années d'exil n 'ont pas effacée.
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U CIRCONDU ( 202 visites depuis le 08-09-2006 )
Site de défense du patrimoine collectif de la Corse d'A Manca Naziunale
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la liste que l etat francais qui cache sur le continent

Rentrée politique du FLNC UC : 21 attentats

Revendiquons :
Actions contre colonisation de peuplement
Viggianellu : Villa Maillefer; Villa lieu-dit "Pelone"Suddacaro : Voiture Ferrara (action non révélée par la presse)Sarra-di-Farru : Villa lieu-dit "Pulisconi" (action non révélée par la presse)Albitreccia : VillaPiana : VillaTiucccia : Opération commando villa MerlinMeria : Villa JolyBunifaziu : Villa Argenteil (action non révélée par la presse); Actions nuits 20 aout 2006Coggia : Villa SCI TymorAlgajola : Villa Piacentini, villa en constructionPetrosedda : Villa BurdaMacinaghju : Villa Fabiano VitaliPorti-Vecchju : Villa Latino
Action Anti Répression
Peri : Villa Sourdin (action non révélée par la presse)
Action contre Etat Français
Prubia : EDFSanta Maria Sicche : Trésor PublicBastia : Trésor Public
Actions antidrogue:
Santa lucia di Porti-Vecchju : Commerce Michael MinighettiLecci di Porti Vecchju : Véhicule Michael Minighetti
Nous démentons : attentat Guglielmacci à Calvi
Source photo : Unità Naziunale, Archives du site.Source info : Corse matin, Unità Naziunale

et que ca saute


Attentat contre la trésorerie-perception de BonifacioLa trésorerie-perception de Bonifacio (Corse-du-sud) a été entièrement détruite tôt lundi par un attentat à la bombe qui a provoqué un incendie, sans faire de victimes, a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure de l'île. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'explosion, entendue autour de 04h00, serait due à une ou plusieurs bonbonnes de gaz remplies d'un mélange explosif. Compte tenu de l'ampleur des dégâts, les enquêteurs pensent que les auteurs de l'attentat ont forcé une ouverture pour pénétrer dans le bâtiment et y déposer leur bombe. La section anti-terroriste du parquet de Paris a été saisie. L'enquête a été confiée à la section de recherche de gendarmerie d'Ajaccio.
Un autre attentat à la bouteille de gaz avait visé, dans la nuit de samedi à dimanche la direction de l'équipement de Porto Vecchio (Corse-du-sud). La bouteille, déposée contre le mur de l'édifice a explosé, occasionnant seulement de légers dégâts. L'attentat n'a été découvert que dimanche midi par un employé. Une série d'attentats a frappé la Corse après la condamnation jeudi à perpétuité d'Yvan Colonna par la cour d'assises spéciale de Paris pour l'assassinat du préfet de Corse, Claude Erignac, le 6 février 1998. Cinq villas, dont celle d'une amie de la veuve du préfet Erignac, avaient ainsi été touchées jeudi soir à Calalonga près de Bonifacio. VERGOGNA À TE CHI VENDI A TERRAATTENTI A TE CHI CUMPRA A NOSTRA TERRA
Le 6 octobre 2006 : Un récent sondage montre qu'une majorité des corses reconnaissent que les actions du FLNC ont évité le bétonnage des cotes de notre pays.
Oui mais pour combien d'années encore ?
Les appétits des spéculateurs appuyés par les élus locaux ne font qu'augmenter. Il devient difficile voir impossible pour des corses d'acheter un terrain dans certaines régions de notre pays.
Il va devenir difficile voir impossible de garder notre patrimoine familial avec la fin de l'arrêté Miot.
L'implantation massive d'un tourisme de luxe, de villas secondaire en Corse ne laisse rien augurer de bon pour les corses qui y vivent à l'année et même pour les corses de la Diaspora.
Des Maires se lancent dans la course aux constructions de résidences secondaires, de complexes touristiques de masse, les prix du m² s'envolent, le béton remplace le sable, le maquis disparait, les citoyens de la commune sont acculés à s'adapter pour servir le touriste en vacance comme dans un parc de loisirs tout en étant obligé d'aller s'installer dans la commune voisine parce que l'acquisition du terrain est encore abordable. Les logements sociaux, eux par contre ne connaissent pas l'essor nécessaire, les pauvres n'apportent rien aux spéculateurs et aux Elus avides
La cage sans les oiseaux, voilà la corse de demain.

la victoire commence par la famille

PROCES ERIGNAC
Le père de Colonna met ses espoirs dans l'appel

Il dénonce une justice "pas totalement indépendante" dans une affaire où l'Etat français "avait un affront à laver".
Jean-Hugues et Stéphane Colonna, le père et le frère d'Yvan Colonna(Reuters)
Le père d'Yvan Colonna, condamné cette semaine à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998, dénonce une justice qui "n'a pas été totalement indépendante", dans un entretien paru lundi 17 décembre dans le journal gratuit Metro.Invité à réagir au verdict rendu jeudi par la Cour d'assises spéciales de Paris, Jean-Hugues Colonna estime que dans cette affaire, l'Etat français "avait un affront à laver"."A mon sens, le pouvoir judiciaire n'a pas eu une grande marge de manœuvre et ne bénéficiait pas de l'indépendance nécessaire à son jugement", pense le père de l'accusé.Convaincu par l'innocence de son fils "comme au premier jour", Jean-Hugues Colonna pense que le procès en appel permettra aux avocats "de revenir à la charge sur plusieurs éléments".Disculpation"Le doute concernant Yvan, la participation d'autres membres non identifiés et les témoignages des membres du commando qui l'ont disculpé du bout des lèvres", précise-t-il.La justice française a reconnu jeudi Yvan Colonna coupable de l'assassinat du préfet de Corse et de sa participation à l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella en juillet 1997, où avait été dérobée l'arme ayant servi à tuer Claude Erignac.L'accusation avait requis la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans alors

samedi 15 décembre 2007

colonna gagnera







voila je vous avez dit il y a 2 jours que la violence aller monter en degree grace a la douteuse justice francaise.rachida ce cache avec ca justice de carte judiciaire.de tout facon meme les gens sur le continent ne croit plus a la justice .voici ce qu elle dis madame erignac au figaro.mais elle ce trompe de piste ce n est pas yvan qu elle demande des comptes a lionnel jospin avec son cabinet noir a matignon n oubliez pas peu apres l affaire des paillotes avec le complice le prefect bonnet
.
«Yvan Colonna est puni, ce qui est normal. La peine est très lourde, ce qui démontre sa participation très importante au crime», confie Dominique Érignac.
La veuve du préfet assassiné revient sur la condamnation d’Yvan Colonna.
Au lendemain de la condamnation d’Yvan Colonna à la réclusion criminelle à perpétuité, Dominique Érignac a reçu Le Figaro au cabinet de son avocat, Me Philippe Lemaire.
LE FIGARO. – Qu’avez-vous ressenti jeudi soir, au moment où la cour d’assises a rendu son verdict ? Dominique ÉRIGNAC. – J’étais tellement tendue, au cours de ­cette dernière semaine… Notre moral a été en dents de scie depuis le début de ce long procès. Jeudi, mes en­fants et moi avons été ­soulagés, car justice a été rendue à mon mari.
Yvan Colonna a fait appel : il y aura un procès, le quatrième dans cette affaire… Oui, il va falloir tout recommencer. Je souhaite que cette au­dience arrive vite, dans moins d’un an si possible, mais je n’ai pas le courage d’y penser pour l’instant. Je vais partir quelques jours, loin, pour m’aérer l’esprit, changer de monde.
Cinq semaines durant, vous avez été assise en face d’un homme accusé d’être l’assassin de votre mari : comment avez-vous supporté cette épreuve ? Je n’avais pas envie de le regarder. Tuer un homme est, pour moi, totalement insupportable.
Le 16 novembre, Yvan Colonna a cependant affirmé qu’il était innocent. Avez-vous douté de sa culpabilité ? Jamais. À ce moment-là, je n’a­vais qu’une envie : partir. Je me suis retenue. Cela dit, M. Colonna n’était pas encore condamné, je lui devais un certain respect. Mais je déplore qu’il ne soit pas allé au fond des choses, que mes enfants et moi n’ayons eu droit qu’à une demi-vérité.
La cour d’assises n’a pas prononcé de période de sûreté : le regrettez-vous ? Yvan Colonna est puni, ce qui est normal. La peine est très lourde, ce qui démontre sa participation très importante au crime. Il ne faut pas oublier que mon mari a été froidement, lâchement assassiné.
En revanche, vous avez semblé émue par les compagnes des membres du commando condamnés en 2003… Oui, ces femmes m’ont bou­leversée. J’ai même tendu, sans y penser, un mouchoir à l’une d’elles, qui pleurait. Comme elles ne pouvaient pas tout dire, elles ont trouvé une manière intel­ligente de s’exprimer. Je ne sais pas pourquoi elles étaient ainsi contraintes.
Avez-vous dialogué avec la famille d’Yvan Colonna ? Non. Je n’ai rien à leur dire. Mais je n’irais pas pour autant faire sauter leur maison, ou celle d’un de leurs amis.
Vous avez expliqué qu’après le drame, vous aviez quitté l’île au plus vite… Je crois que c’est un réflexe naturel. Je me suis rebellée contre les autorités qui voulaient que j’assiste à la cérémonie officielle. Mon mari, qui était un person­nage très vivant, très drôle, pensait sans cesse à la mort, d’un point de vue philosophique. Tous les gens intelligents le font, n’est-ce pas ? Je savais exactement quoi faire s’il mourrait. Je l’ai ramené en Lozère pour l’enterrer dans son jardin, selon un rite protestant. C’était une évidence.
Songeait-il à changer d’affectation ? Absolument. S’il n’y avait pas eu la dissolution de 1997, il l’aurait demandé. Très peu de temps après son arrivée, en 1996, il m’a dit : «Je vais partir.» Un homme avait été assassiné dans notre rue. Nous avons entendu les coups de feu. Combien de fois avons-nous été réveillés en pleine nuit par une déflagration ou un coup de fil macabre ?
Pourquoi Claude Érignac ne prenait-il aucune mesure de sécurité particulière ? Nous vivions une vie normale. comme dans toute autre région, car la Corse, c’est la France. En ville, nous parlions à tout le monde. Les Corses sont un peu frondeurs, mais je les avais toujours considérés comme amicaux. Je condamne ceux qui ont assassiné mon mari.
Vous avez pris des notes au procès. Allez-vous écrire un livre ? Certainement pas, même si j’aurais pu en faire dix ! Je ne parle que pour témoigner, sinon, je vivrais à l’intérieur de moi-même. Je n’ai rien à vendre.
Comment la gauche a raté ColonnaL'assassin présumé du préfet Erignac a bénéficié, pendant sa cavale, du manque de volonté du gouvernement Jospin et des loupés de grands flics. A fond dans l'enquête, Sarkozy, lui, a profité d'une balance.
Ivan Colonna en cavale, Lionel Jospin en cagoule ? Pour Nicolas Sarkozy, cela ne fait aucun doute. Quatre années durant, «la gauche a failli». Elle ne s'est pas donné les moyens d'arrêter le tueur présumé du préfet Claude Erignac, assassiné à Ajaccio le 6 février 1998. Pour le moment, les accusations du ministre de l'Intérieur sont distillées à ses visiteurs. Elles pourraient devenir publiques si la gauche lui cherchait des poux dans sa gestion du dossier corse. L'actuel hôte de Beauvau est formel : au temps de ses prédécesseurs, «il n'y avait pas de volonté, tous ces mecs sont complices, ils ont laissé faire». Pour preuve, il confie encore qu'à son arrivée au ministère «il n'y avait rien (dans le dossier Colonna, ndlr). Pas même ses empreintes digitales». Un de ses principaux collaborateurs est encore plus accusateur : «L'enquête n'a pas été conduite. Il y a eu une suite de résignations.» «Une forme de laxisme et de sous-estimation du problème», dit pour sa part l'actuel directeur général de la police nationale (DGPN), Michel Gaudin, aux auteurs de l'Enquête sabotée, Christophe Deloire et Christophe Dubois (1). Un autre policier, haut gradé et parfait connaisseur du dossier, ose même évoquer, sans en apporter la preuve, «une complicité entre le pouvoir de gauche et la famille» du fuyard. Bigre : il y aurait donc une affaire d'Etat dans l'affaire policière. Le fuyard le plus recherché de France aurait été, en fait, le fugitif le plus protégé du maquis. Comment expliquer autrement que la droite ait réussi en un an là où la gauche a échoué en quatre ?
Il est un peu plus de 20 heures, ce 4 juillet 2003. «C'est Lionel.» Daniel Vaillant est attendu par des amis dans un restaurant du quartier Rivoli, à Paris. Comme la France entière, l'ancien ministre de l'Intérieur vient d'apprendre par les ondes l'arrestation d'Yvan Colonna. De la patience des hommes du Raid, de la bergerie-repaire, de la dégaine hirsute et barbue de l'«ennemi public numéro un», Nicolas Sarkozy, son successeur à Beauvau, a déjà tout raconté. Au fond de lui, Daniel Vaillant est «soulagé». Son téléphone portable sonne. «C'est Lionel.» Jospin veut savoir. L'ancien Premier ministre cherche à comprendre pourquoi l'arrestation a eu lieu maintenant, à quarante-huit heures d'un référendum décisif pour l'avenir institutionnel de la Corse. Il ne peut, ni ne veut réagir, alors il suggère un argumentaire. C'est «l'ami Daniel» qui dira pour lui. Notamment que «ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui a arrêté Colonna. Ce sont les policiers sous l'autorité des juges antiterroristes».
«J'ai cru que c'était bon»
Des occasions de «coffrer» Colonna, la gauche en a eu. Et de belles. «Colonna arrêté, Jospin était au second tour, se surprend à rêver un de ses anciens collaborateurs. On savait l'enjeu capital, y compris du point de vue électoral. Nous avons vraiment tout fait.» A quelques semaines du premier tour de la présidentielle, la gendarmerie ­ alors dirigée par Pierre Steinmetz, actuel directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin ­ vient proposer une opération exceptionnelle à Daniel Vaillant. Des avions spécialement équipés survoleraient le maquis pour repérer toute présence dans les paillotes et bergeries et préviendraient des équipes au sol prêtes à intervenir. Au dernier moment, l'idée fut abandonnée : la technologie, aussi pointue fut-elle, n'était pas assez fiable. Daniel Vaillant avoue «y avoir cru» et assure que «tout a été tenté, jusqu'au bout». Même les services secrets ont apporté leur concours à la quête de Colonna. Au Costa Rica, les agents de la DST sont mis sur la piste... d'un vague sosie. Plus sérieusement, sur la foi d'un renseignement, les enquêteurs ont été guidés vers la Sardaigne : le berger de Cargèse devait quitter, dans la nuit du 5 au 6 février 2002, l'île italienne pour la Corse. Une vedette rapide des douanes fut affrétée, une équipe de télévision mise au parfum mais, sur le bateau arraisonné, point de Colonna.
Pas plus qu'il ne se trouvait, dans la nuit du 2 avril 2001, dans la bergerie de Vico (Corse-du-Sud), au lieu-dit San Martino lorsque les hommes de l'Office central de répression du banditisme (l'ex-antigang) la prennent d'assaut. C'est Roger Marion, alors numéro deux de la police judiciaire, qui les a mis sur le coup. Les enquêteurs sont conduits depuis le Val-de-Marne ­ département d'où une lettre signée Yvan Colonna, «patriote recherché», et adressée à l'hebdomadaire nationaliste U Ribombu, a été postée le 19 décembre 2000 ­ jusqu'au maquis. Juste avant que les policiers n'interviennent, Daniel Vaillant est réveillé par son directeur de la police nationale, déjà en poste sous Chevènement, Patrice Bergougnoux. «J'ai cru que c'était bon», confie rétrospectivement l'ancien ministre. Mais Yvan Colonna a déjà mis les bouts. L'antigang trouvera des traces de son passage, un fusil de type Ruger, des munitions et des explosifs à usage agricole.
Cette fois-là comme beaucoup d'autres, il y a eu «un problème de méthode et d'hommes». Tous les conseillers chargés de la Corse aux cabinets de Jean-Pierre Chevènement, Daniel Vaillant et Lionel Jospin le reconnaissent volontiers. «Nous, on ne rentrait pas dans l'enquête. On laissait faire les policiers et les juges. Sarko, il fait à la place. La séparation des pouvoirs, il s'en fout», confie une éminence grise de la jospinie. Un autre concède : «Notre dispositif n'a pas fonctionné correctement. Et nos hommes clés n'étaient pas les bons.»
Huis clos et bon plaisir
Des aveux, signes d'une incroyable faiblesse du pouvoir politique, d'une incapacité des ministres à dicter leur loi aux responsables administratifs. Les «hom mes clés» en question sont deux : Patrice Bergougnoux et Roger Marion (2). Le premier, directeur général de la police nationale, est l'interface entre les responsables gouvernementaux et les flics. Actuellement préfet du Val-de-Marne, il est CRS de formation et a longtemps été militant à la Fasp, syndicat de gauche. Le second, aujourd'hui préfet chargé de la sécurité à Marseille, a été successivement patron de l'antiterrorisme, puis numéro deux de la police judiciaire. Il jouit d'une réputation double : très bon flic (il a démantelé le réseau islamiste des attentats de 1995), mais en même temps perso, colérique et hâbleur.
Bergougnoux et Marion sont liés par un pacte complexe. Le directeur de la police a besoin de résultats : qui d'autre que le meilleur flic de France peut les lui apporter ? Marion, lui, cherche à obtenir la confiance du pouvoir : qui mieux que le directeur de la police nationale peut la lui assurer ? Dès lors, ils travaillent en huis clos, disposent de tous les moyens, concentrent toutes les informations, déclenchent toutes les recherches autour d'Yvan Colonna et informent, selon leur bon plaisir, les ministres.
Ni Chevènement, ni Vaillant, ni Jospin n'y trouvent à redire. Ils font confiance. Et, pourtant, ils disposent depuis novembre 1999 d'une enquête parlementaire sur le fonctionnement des forces de sécurité en Corse. Et comme le résume parfaitement le président de l'Assemblée nationale de l'époque, Raymond Forni : «C'est le bordel !» C'est le «bordel» chez les juges, chez les policiers, et entre les juges et les policiers. Un «bordel» que laisse perdurer, par mansuétude et par faiblesse, la gauche. Il lui éclate à la figure, dès le début de la cavale d'Yvan Colonna. Le suspect échappe aux enquêteurs alors que son nom est cité, sur procès-verbal en date du 22 mai 1999, par l'épouse d'un de ses complices supposés. En charge de l'enquête, Roger Marion ne percute pas. Il ne donne pas l'ordre immédiatement à son second, Jean-François Lelièvre, alors en Corse, d'aller «serrer» Colonna. Le présumé tueur de préfet bénéficiera de vingt-quatre heures de tranquillité, largement le temps de tenir une mini-conférence de presse et de prendre la tangente.
Le plus fin limier de France incapable de saisir la situation ? Il est aveuglé par sa propre réussite, expliquent plusieurs de ses anciens collègues. «Il souffre du syndrome Paris-Match, dit l'un d'eux. Il sait qu'il va faire les gros titres (de la presse, ndlr) pour avoir mis au trou le commando Erignac (cinq hommes, ndlr). Il savoure sa victoire et ne voit pas qu'un élément essentiel du puzzle manque. Il est déjà en train de sabler le champagne alors qu'on est toujours dans la soute.» Comme l'écrit diplomatiquement le juge antiterroriste Gilbert Thiel dans son ouvrage Ne réveillez pas un juge qui dort (3) : «Il s'agissait à mon sens d'un loupé, d'un défaut d'évaluation de la situation au moment des premières interpellations.» Autre «loupé» : l'absence de communication claire sur le cas Jean-Hugues Colonna. Le père du berger de Cargèse est ancien conseiller de deux ministres de l'Intérieur (Pierre Joxe et Philippe Marchand) et député. Sa connivence politique avec le gouvernement Jospin ne fait aucun doute. Pour autant, il ne semble pas avoir usé de son CV pour protéger son fils. La faute de Jospin, chantre de la transparence, est de ne pas l'avoir fait savoir clairement.
«GRB, groupe de recherche du berger»
En «décentralisant» le «meilleur flic de France» (l'expression est signée Chevènement) à Marseille et son acolyte Bergougnoux en banlieue parisienne, Sarkozy avoue avoir «fait le ménage». Pour imposer ses hommes et sa méthode. C'est son bras droit et directeur de cabinet, Claude Guéant, qui a coordonné l'enquête alors que ses prédécesseurs étaient simplement «avertis» par le DGPN. Chaque semaine, il a réuni, dans son bureau, le «GRB, le groupe de recherche du berger», une poignée d'hommes tenus au secret. En vertu du principe qu'«on ne peut pas tout tout seul», chacun est invité à délivrer aux autres ses informations. De temps à autre, le ministre lui-même se mêle de la partie. «On sent alors une vraie conduite d'enquête», assure un des participants qui a connu les deux époques.
Ce changement de méthode aura surtout eu pour vertu de provoquer la chance. Car, contrairement à ce qu'a prétendu Nicolas Sarkozy, ce n'est pas le déploiement de moyens inédits pour quadriller les deux cents bergeries de Corse, qui aura permis d'arrêter le fuyard. «Un bluff destiné à enfumer l'opinion», selon un policier parfait connaisseur du dossier et du terrain. Colonna a été arrêté parce qu'il a été donné. Autour du 1er avril 2003, un policier spécialiste de la Corse est contacté par un militant nationaliste. Il ne sait pas où précisément se terre le berger de Cargèse. Mais il connaît certains intermédiaires entre le fuyard et sa famille, des livreurs de paquets, des porteurs de renseignements. Pour une histoire de coeur, le «natio» balance. Quinze jours plus tard, recevant à sa table, place Beauvau, un groupe de journalistes, Nicolas Sarkozy peut alors apparaître «plus certain que jamais» de la prochaine arrestation d'Yvan Colonna. Dix semaines plus tard, c'est chose faite. La droite a su saisir la chance que la gauche ne s'est même pas offerte.




jospin a des comptes a donner a la justice pour liberer mr colonna.parceque c est un crime organiser par les services francais .car mr erignac devait connaitre des dossiers entre le cabinet jospin et quelques nationalistes